L’École Globale des Bâtisseurs des Jeu-mondes Archiarchaux — Article 1 : La Distinction terrifiante : ‘Jeu-Monde’

Est-il vrai que tu vis dans une culture où il est pratiquement impossible, ou du moins très improbable, que ta vision inspirée change la vie de dizaines, de centaines, de milliers, voire de millions de personnes ?

N’est-ce pas étrange ?

Comment penses-tu que l’Internet a été créé ? Comment penses-tu que Google a commencer ? Comment penses-tu que Harry Potter a pris vie ? Comment penses-tu que les pays sont apparus ? Comment penses-tu que les gouvernements, les banques, les bureaux de poste, les écoles, les magasins de chaussures… ont vu le jour ?

Chacun de ces “rêves devenus réalité” est un jeu-monde.

N’est-il pas déroutant que tu n’envisages pas l’origine de ces jeu-mondes, mais que tu tentes plutôt de trouver comment t’adapter et adapter tes propres rêves pour qu’ils s’intègrent dans ceux-ci ?

N’est-il pas suspect que tu ne te demandes pas pourquoi tu ne penses pas aux jeu-mondes ?

Tu as été hypnotisé et tu as cru que les “entreprises”, les “sociétés”, les “religions”, les “impôts” et les “systèmes” étaient une réalité intrinsèquement solide. Tu as été aveuglé par le fait que chacun de ces jeu-mondes a été créé par un seul homme. (Oui, la plupart des jeu-mondes de la culture moderne ont été créés par des hommes, et non par des femmes).

Chaque jeu-monde est une fiction intangible, fabriquée à partir de ‘rien’, et soudée de toutes pièces par un simple accord pour ne pas faire éclater la bulle imaginaire.

Découvrir la malléabilité de ce que l’on a longtemps cru immuable peut être terrifiant, mais aussi profondément soulageant.

La consternation vient du fait que tu as peut-être sacrifié la majeure partie de ton temps, de ton amour, de ton attention et de tes efforts pour renforcer le rêve de quelqu’un d’autre. L’aspect le plus effrayant pourrait être que les “rêves” que tu sers ont une valeur douteuse, au mieux, et qu’ils pourraient être, au pire, écocides. (“Ecocide” signifie tuer un écosystème entier, une procédure qui est en fin de compte suicidaire).

Comment une personne intelligente, probablement diplômée de l’enseignement supérieur, sûrement au grand cœur et passionnée comme toi, peut-elle être dupée et consacrer sa force de création à soutenir des valeurs qui vont à l’encontre de toutes les fibres de son être ?

Une réponse évidente est que tu as été entraîné à avoir un esprit faible et une volonté encore plus faible.

La faiblesse de ton esprit vient du fait que tu n’as pas été éduqué à penser ou à ressentir.

Au contraire, ton esprit a été entraîné à croire à toute histoire déclarée comme vraie par “l’autorité”. La “vraie histoire” est renforcée par l’histoire cachée selon laquelle si tu ne suis pas la ligne du parti et si tu ne t’intègres pas, tu ne seras pas “accepté”. Tu seras alors exclu de la société et tu mourras dans le froid, la faim et la douleur, seul sous un pont.

Cette histoire est suffisamment puissante pour que les non-initiés de plus de dix-huit ans tombent dans le panneau. Pour un enfant de trois ans que l’on envoie à la garderie ou à qui l’on tend un smartphone, l’injonction de “s’intégrer ou mourir” est si abusive que l’esprit sacrifie sa propre structure interne de pensée en développement pour localiser et se lier à la “vraie histoire” afin de pouvoir survivre.

Si ta volonté n’a pas été complètement corrompue à l’âge de cinq ans, ils t’envoient à l’école. L’école moderne te prive de ton imagination, de ton sens naturel du sommeil et du jeu. L’école te coupe de ce que tu veux — à chaque instant, de ta véritable mission, de tes rêves, de ta connexion avec Gaïa et de tes ressources intérieures. Tu es à moitié mort, un zombie incapable de décider par toi-même, à la recherche de l’approbation de n’importe quelle figure d’autorité certifiée. Il te reste comme seul alternative de te nourrir des miettes d’une fausse extase, soit dans la droiture intellectuelle, soit en te battant contre toi-même parce que tu n’es pas assez bon.

La distinction : “Jeu-monde” est donc terrifiante parce qu’elle suggère qu’on t’a menti et qu’on a abusé de toi tout au long de ta vie. Pire encore, la distinction révèle que ces mensonges proviennent des personnes auxquelles on t’a assuré que tu devais faire confiance, peut-être même des personnes qui étaient censées te protéger et t’aimer.

Les histoires que l’on t’a racontées depuis l’enfance, et dont tu es probablement encore “imprégné” aujourd’hui, sont celles qui profitent aux rêves de quelqu’un d’autre et jamais aux tiens.

• Es-tu convaincu de “l’importance de l’économie” ?
• Es-tu convaincu que “ tu dois payer des impôts pour le bien de ton pays “ ?
• Es-tu convaincu que “tu as besoin d’argent pour vivre” ?
• Es-tu convaincu que “quelqu’un doit te dire ce qu’il faut faire pour que tu saches ce qu’il faut faire” ?
• Es-tu convaincu que “l’emploi et l’argent viennent de quelqu’un d’autre” ?
• Es-tu convaincu qu’il faut être propriétaire d’une entreprise ?
• Es-tu convaincu que “tu as besoin d’une pension pour tes vieux jours” ?

Si tu fais attention à qui ton dur labeur profite, la réponse sonne haut et fort : aux psychopathes qui se sont frayé un chemin jusqu’au sommet des hiérarchies et qui sont à la tête des entreprises. (Soit dit en passant, j’inclus les gouvernements, les ONGs et les Nations unies dans le terme “entreprises”). Si tu as des doutes à ce sujet, consulte le site Web des psychopathes.

Lorsque j’ai réalisé que ma vie avait été bâtie sur des mensonges pour servir des objectifs écocides, j’ai pleuré, sangloté, crié et vomi pendant des jours. C’était pendant ma deuxième formation Expand The Box.

Après une journée de deuil et de rage face à la profondeur de cette trahison, le niveau suivant de terreur s’est approché. La prise de conscience que maintenant, tout de suite, ayant quitté le domicile de mes parents, n’étant plus dans un environnement où je suis obligé de me soumettre à des abus pour survivre, je suis radicalement responsable de chaque pensée que je pense, de chaque mot que je prononce, de chaque action que je fais.

Immédiatement, mon Gremlin se met à courir comme un fou à la recherche d’une échappatoire : “Noooooon ! Tu vois ça ? Je suis encore une victime !” La porte lui claque à la figure… à la ma figure… Tu es radicalement responsable. Il est impossible que tu sois une victime. Tu as tout arrangé. Tu as favorisé cela. C’est tellement évident ! (J’entends presque l’Univers rire à ma tentative d’y échapper).

Mon Gremlin se retourne, comme un voleur pris la main dans le sac, regardant à droite, regardant à gauche, courant vers la prochaine porte de sortie. Slam ! La porte se referme sur lui. Slam ! Slam ! Slam ! Il n’y a pas d’issue. Je suis emprisonnée dans une boîte qui se rétrécit, de plus en plus petite à chaque fois qu’une porte me claque au nez. Je ne pourrai bientôt plus respirer. Je suis sur le point de mourir.

Quand, tout à coup, alors que ma boîte est sur le point de m’étouffer, elle s’évapore dans l’air. Immédiatement, mon corps se met à s’expanser. C’est comme si mon être atteignait la taille de l’univers. Je ne peux pas l’arrêter. Chaque fois que je respire, il se dilate. Un immense cri de soulagement sort de ma bouche. Je suis à genoux et cela vient à moi : “Je suis radicalement responsable. Je ne peux blâmer personne. Dieu merci ! Dieu merci, l’enfance est finie !”

L’expérience se déroule en moins d’une minute. Je sanglote pendant bien plus longtemps.

C’est la force de la distinction “Jeu-monde”.

L’intégration de la distinction “Jeu-monde” dans ton mode de pensée te donne (presque sur un plateau d’argent) le pouvoir illimité de créer et de recréer le monde dans lequel tu vis.

Le prix à payer est la menace ultime pour ta survie : tu ne peux plus être la victime d’une quelconque figure d’autorité. D’un autre côté, le soulagement est énorme. Tu ne peux plus être victime d’aucune figure d’autorité.

C’est là que nous commençons à jouer, à L’École Globale des Bâtisseurs des Jeu-mondes Archiarchaux (Global Archan Gameworld Builder Training School).